Bagbo et la leçon de la délinquence politique

 

  Babgo dans la peur de l'humiliation

L’oppinion mondiale est aujourd’hui partagée sur le sort du « tout puissant » Bagbo.

Que l’on parle de la « haine de Sarkozy », de « l’ingérence de la France dans les affaires internes de la Côte d’Ivoire » ou encore  » de l’humiliation de Bagbo », Bagbo paie le prix de sa délinquence politique.

Le caractère oublieux des dirigeants africains, oublie du fait qu’ils ne sont pas nés présidents de République et que par conséquent, ils ne sont pas obligés de mourir présidents, nécessite ce qui se passe en Côte d’Ivoire : Forcer le départ, même par les armes, ceux qui veulent confusquer la volonté du peuple de se débarasser d’eux.

L’on se souviendra que Bagbo n’a pas seulement piétiné la volonté des Ivoiriens d’être dirigés par Ouattara, mais aussi, il a boycotté toutes les interventions de la CEDAO pour résoudre pacifiquement le conflit Ivoirien.

Tant que les Gouvernants Africains ne comprendront pas le principe démocratique de la rotation au pouvoir, ils finiront par les humiliations comme Bagbo.

Joseph Kabila de la RD Congo, échapera-t-il à cette expérience avec les arrestations arbitraires qui caractérisent son régime pour se maintenir au Pouvoir ?

Attendons voir…, après les élections présidentielles de 2011.

 

 

le 8 mars et le mythe de la parité genrée en RD Congo

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Le mythe de la parité genrée en RD Congo

Séminaire atelier: Spiritualité protestante

        Du 25 au 26 janvier 2011, la Faculté de Théologie Protestante de l’Université Evangélique en Afrique organise un séminaire atelier sur le thème Spiritualité protestante.

       Ce séminaire qui réunit les leaders et théologiens des églises protestantes du Sud-Kivu sera animé par le Pasteur YVON THOMAS de Paris.

           Conscient de la  pluralité confessionnelle du protestantisme, ce séminaire ne traitera ni de la spiritualité luthérienne, ni évangélique, ni baptiste, ni pentecôtiste, ni anglicane ; mais de la spiritualité protestante telle que vécue et enseignée par la Réforme du XVIème siècle dont nous sommes toutes filles. Il ne s’agira donc ni de controverse, ni d’apologétique mais du dialogue.

          Refuser la controverse, ce n’est pas refuser la discussion ou s’interdire la critique. La controverse s’enracine dans l’apologétique. Elle est le fait de celui qui a des positions tellement assurées qu’il n’a d’autres souci que de mettre l’autre en situation difficile et de le convertir à sa doctrine. Le dialogue cherche à remonter aux sources du protestantisme et de comprendre à partir de ces ressources qui peuvent être communes à toutes les églises protestantes. C’est par cette compréhension que le dialogue se distingue de la controverse qui, elle, postule toujours chez les autres l’erreur, l’hérésie et la mauvaise foi. Le dialogue ne cherche pas  à attaquer ou à injurier, mais à bien comprendre, c’est-à-dire à saisir par delà les formulations doctrinales l’intention qui s’exprime et à faire droit à cette intention, ou du moins de reconnaître l’aspect légitime de cette intention quitte à mettre en question la manière dont elle s’est explicitée et les conséquences que cette explicitation a entraînées. 

            Dialoguer n’est donc possible qu’entre Hommes et Femmes de bonne volonté et de bonne foi capables de transcender les positions doctrinales, au profit d’un protestantisme œcuménique. Mais ce dialogue n’est possible que si l’on admet en principe que l’autre peut aussi nous apprendre quelque chose, que si l’on admet que la position de l’autre peut devenir une question pour nous-mêmes. Et à partir de ce moment une apologétique, c’est-à-dire un plaidoyer et une volonté de convertir les autres, de les transformer en vaincus, n’est plus possible. L’apologétique suppose une conscience de la supériorité de sa doctrine par rapport à celle des autres églises. 

            Ni controverse, ni apologétique, ce séminaire se voudrait œcuménique, s’il est vrai que l’œcuménisme c’est le dialogue des Eglise, et par la suite des théologies, en vue de la découverte de l’unité, d’une unité qui existe dans le fondement de toutes les Eglises issues de la Réforme du XVIème siècle. La méthode œcuménique adoptée dans ce séminaire promeut la mise en question réciproque des affirmations doctrinales et ecclésiologiques des Eglise étant donné que le protestantisme ne commence pas en mettant l’accent sur des règles et des principes, mais en attirant l’attention sur la relation de Dieu avec la création. 

I.  Origine du séminaire 

      Ce séminaire atelier tire ses origines de la volonté du Pasteur YVON THOMAS  de partager avec nous ses connaissances et son expérience sur la spiritualité protestante

II.  Contexte de l’organisation du séminaire 

Ce séminaire atelier s’inscrit dans un contexte marqué par trois événements essentiels 

     -  La faculté de théologie protestante de l’UEA se sent préoccupée par la question de sa visibilité au niveau interne au sein de l’UEA

        et au niveau externe dans son rapport aux églises et à la société ; 

    -   La multiplicité des églises protestantes au Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier et la nécessité de leur

         collaboration pour le rayonnement du protestantisme dans la province ; 

  -    La RD Congo en général et le Sud-Kivu en particulier, traversent une crise multi sectorielle. Il se pose donc une nécessité de faire

       du protestantisme congolais une église transformatrice.

III.       Objectifs du séminaire      

      -   Rappeler l’enracinement de la spiritualité protestante dans la Réforme du XVIème siècle; 

     -  Esquisser les piliers de la spiritualité protestante; 

     -  Dégager les rapports synchronique et diachronique entre la spiritualité et la mystique;

    -  Réfléchir et échanger sur le rôle que doit jouer le protestantisme congolais dans la crise multisectorielle que traverse la RD Congo.

I.  Méthodologie 

     -  Combinaison de la méthode de présentation et celle de la découverte ; 

    -   Alternance de courts exposés théoriques suivis de jeux de question et réponse, études de cas, illustrations pratiques, travaux

        individuels, travaux de groupes.

II.  Résultats attendus 

- A l’issu de ce séminaire, 60 leaders et théologiens protestants maîtrisent la spécificité de la spiritualité protestante et la promeuvent

   dans leurs églises respectives ; 

-  Au retour dans leurs églises respectives, les participants à ce séminaire privilégient le dialogue inter confessionnel au détriment  des

   controverses ; 

-  Un plan de capitalisation des acquis de ce séminaire est tracé et les responsabilités sont partagées entre les églises et la faculté de

    théologie pour le pilotage dudit plan ; 

-   Le protestantisme prend conscience de sa mission et devient une église transformatrice de la société congolaise. 

Conférence publique: Ethique du temps et gaspillages universitaires

Le 20 janvier 2011, le Centre Interdisciplinaire de Recherches de l’Université Evangélique en Afrique a organisé une conférence publique animée par le Directeur du CIRE, le Dr. Kitoka Moke Mutondo.

L’objectif de cette conférence était d’alerter le public universitaire sur le gaspillage financier consécutif au mauvais emploi du temps. Pour le conférencier, chaque munite qui passe inutilement, implique de l’argent gaspillé par l’université.

Avec des exemples à l’appui, le conférencier a relevé certains cas de gaspillages orchestrés par les services académiques, administratifs, le service de transport et les étudiants à travers la mauvaise utilisation du temps.

Après l’exposé du conférencier, il s’en est suivi un débat autour des mécanismes de minimisation de gaspillage causé par la mauvaise utilisation du temps.

Message de voeux 2011

Alphonsine, Jeanne, Jeanoah, Daniel et Moke avons la joie de vous adresser nos voeux les meilleurs de paix, de joie, de longévité et de réussite pour la nouvelle année 2011.

Avec le renouvellement de notre attachement,

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 Famille Moke

Café éthique: Exploitation des ressources au Sud-Kivu et éthique de l’environnement

        Le 05 janvier 2011, le Centre Interdisciplinaire de Recherches en éthique de l’Université Evangélique en Afrique (CIRE – UEA) organise un café éthique sur la thématique de l’exploitation des ressources au Sud-Kivu et éthique de l’environnement.

         Le Sud-Kivu est l’une des Provinces de la République Démocratique du Congo où l’exploitation de ressources se fait à grande échelle. Qu’il s’agisse des ressources humaines, environnementales, financières, écologiques ou minières, leur exploitation se fait dans un ordre dispersé que les principes éthiques de l’exploitation des ressources ne sont pas pris en compte.

         Non seulement que les principes éthiques de justice distributive, d’équité, de durabilité, de responsabilité, de solidarité, de protection de l’environnement et de biodiversité, de justice et de planification efficiente pour les générations futures ne sont pas respectés, mais aussi cette exploitation des ressources se fait dans un rythme de rupture-continuité. Rupture parce qu’en dépit de la vitesse avec laquelle sont exploitées les ressources provinciales au Sud-Kivu, le développement local ne suit pas ; continuité parce que même si le développement local ne suit pas, l’exploitation des ressource continue avec ses affres d’injustice, de destruction de l’environnement, de la disparition des certaines espèces de la biodiversité et de la non prise en compte des générations futures comme ayant aussi droits aux ressources provinciales.

         Cet état de lieu de l’exploitation des ressources au Sud-Kivu nécessite la compréhension des questions d’ordre éthique telles que : comment rendre plus responsable l’exploitation des ressources au Sud-Kivu ? Quels sont les enjeux éthiques que sous-tend l’exploitation des ressources dans cette Province ? Est-il possible de lier l’exploitation des ressources au respect des droits de tous aux ressources nationales, à la protection de l’environnement, de l’écologie et de la biodiversité au Sud-Kivu?

Objectifs :

  • Evaluer le niveau de connaissance, l’attitude et la pratique des  principes éthiques  par les exploitants des ressources au Sud-Kivu ;
  • Informer et former les exploitants des ressources du Sud-Kivu sur les principes de l’éthique de l’environnement en vue de lier l’exploitation des ressources, la justice distributive, la protection de la biodiversité et le développement durable ;
  • Faire prendre conscience des problèmes éthiques causés par l’exploitation des ressources au Sud-Kivu ;
  • Sensibiliser les exploitants des ressources au Sud-Kivu à l’interaction entre exploitation des ressources et le développement durable.

Groupes cibles 

  • Les décideurs politiques
  • Les organisations non gouvernementales de la protection des ressources
  • Les exploitants et propriétaires miniers et forestiers au Sud-Kivu

 

La RD Congo: Quand la démocratie est confisquée

Honorable Vital Kamere

  Honorable Vital Kamere

 

La République Démocratique du Congo compte aujourd’hui 20 ans depuis que le feu Maréchal Mobutu Sese Seko Kukungbwendu Wazabanga décrétait le Multipartisme comme signe de la démocratisation du pays, le 24 avril 1990.

Après plusieurs années de confiscation de cette démocratie par la dictature Mobutienne et le coup d’Etat militaire de Mzee Laurent Désiré Kabila, les efforts fournis par la communauté Internationale et la population congolaise pour restaurer la démocratie dans le pays de Patrice E. Lumuba sont entrain d’être hypothéqués au jour le jour!

Dans un pays qui se veut démocratique, la liberté d’expression et le droit reconnu à tout citoyen d’exprimer ses convictions politiques devraient être respectés et garantis à tous sans discrimination.

Et pourtant, l’une de têtes pensantes de la démocratie congolaise, celle qui a amené Joseph Kabila au pouvoir en 2006 (Vital Kamere),  vient d’être privée de son droit d’organiser un meeting à la place dite de l’indépendance (ancienne place du 24 novembre) de Bukavu ce jeudi 16 décembre 2010. Non seulement qu’il n’était pas autorisé à y tenir un meeting, mais aussi, partout où il voulais parler à la population, la police était déployée pour disperser la foule comme si seuls les membres de l’Alliance pour la Majorité Présidentielle avaient le droit de s’exprimer en public.

N’est-ce pas l’une des manières de confisquer la démocratie?

La refondation de l’Etat en RD Congo: une thèse de doctorat qui en parle suffisamment

Le 13 avril 2010, Nous avons soutenu notre thèse de doctorat en théologie sur le sujet : Eglise, protection des Droits de l’Homme et refondation de l’Etat en RD Congo.

Cette étude s’inscrit dans le domaine de l’éthique politique et traite du rôle que doit jouer l’Eglise dans le processus de refondation de l’Etat en République Démocratique du Congo en vue de faire de ce pays un Etat de droit.

Le problème abordé dans ce travail est celui de la recrudescence des violations des Droits de l’Homme, de la violence et de la justice populaire dans la Province du Sud-Kivu alors que, depuis 1991, l’Eglise (Catholique romaine et la Fédération des Eglises Protestantes regroupées au sein de l’Eglise du Christ au Congo) a créé quatre organisations non gouvernementales dont la vocation est de promouvoir et de protéger les Droits de l’Homme dans la Province.

C’est cette inadéquation entre l’existence des organisations non gouvernementales des Droits de l’Homme et la recrudescence des violations des Droits de l’Homme, de la violence et de la justice populaire au Sud-Kivu qui a attiré notre curiosité et a soulevé la problématique principale de savoir : pourquoi le travail fait par l’Eglise dans le domaine de la protection des Droits de l’Homme n’arrive-t-il pas à développer une culture juridique à la base et diminuer ainsi les cas des violations des Droits de l’Homme, de la violence et de la justice populaire dans la Province?

Les recherches entreprises ont permis de dégager l’évidence suivante : si l’engagement de l’Eglise dans la protection des Droits de l’Homme n’arrive pas à construire un Etat de droit au Sud-Kivu, c’est parce que les organisations des Droits de l’Homme qu’elle a créées agissent plus sur les effets des violations des Droits de l’Homme, de la violence et de la Justice populaire que sur la défaillance de l’Etat congolais qui en est la principale cause.

C’est pourquoi, ce travail propose à l’Eglise de travailler sur la refondation de l’Etat, à travers la socialisation politique et la formation d’une élite éprise des cultures républicaine et démocratique, si elle veut efficacement contribuer à faire de la RD Congo un Etat de droit.

Ainsi, la thèse soutenue dans ce travail est la suivante : il n’y aura pas d’Etat de droit en RD Congo sans la présence d’un Etat fort qui joue pleinement son rôle régalien de premier garant, promoteur et protecteur des droits de tous les citoyens.

Mots clés : Eglise, Héritiers de la Justice, APRODEPED, RD Congo, Sud-Kivu, Droits de l’Homme, République, Etat de droit.

Mukokya Imata et Malanda Kyendaminwa: Deux inoubliables amis et rivaux

Durant l’année scolaire 1992-1993  j’étais en 6ème année des humanités préparant le Baccalauréat aux côtés des collègues et amis. Parmi les amis (e), Désiré Kitumaini, Alphonsine Famba Bwadja, Malanda Kyendaminwa et Mukokya Imata. 

Si Alphonsine Famba est devenue mon épouse et mère de mes enfants depuis 1997 et Désiré Kitumaini un ami toujours présent, fidèle et plus proche, je n’ai aucune nouvelle de Mukokya Imata et Malanda Kyendaminwa. 

Les deux derniers étaient pour moi, à la fois amis et rivaux: Dans notre classe, nous étions souvent rangés, tour à tour 1er, 2ème et 3ème de la classe (sans oublier les intrusions de Augustin Kibiswa Musimbi). Pendant que nous étions des amis, chacun de nous faisait tous pour être le premier de la classe devant les deux autres. 

Des rivaux, mais pas ennemies 

Malgré la « lutte de note » qui semblait nous opposer, nous étions pourtant des amis que nous nous appelions VIP (very important persons) en signe de complicité. 

Malheureusement, non seulement que la nature nous a physiquement séparés, mais aussi depuis lors nous n’avons chacun aucune nouvelle de l’autre. 

E. Patrice LUMUMBA : Courage et limite stratégique

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Du 29 au 30 juin 2010, la RD Congo fête ses 50 ans d’accession à la souveraineté nationale.

La figure emblématique de cet événement reste Emery Patrice LUMUMBA, considéré comme le père de l’indépendance congolaise. Son courage de parler, d’aller jusqu’au bout de la colonisation de la RD Congo par la Belgique font de lui une personnalité mystique si pas mystérieuse. 

Et pourtant, si Lumumba était courageux, il n’était pas autant stratégique. Et c’est cette limite stratégique de Lumumba qui pousse à se demander s’il n’est pas juste de parler d’une indépendance avortée en RD Congo. 

Alors que pour réussir, toute libération doit suivre le schéma : organisation – révolution – revendication – émancipation, le père de l’indépendance congolaise, limité sur le plan stratégique, a plutôt suivi le schéma Révolution – revendication – émancipation espérant organiser après.  E. Patrice LUMUMBA a bien conduit la révolution, il a su revendiquer l’indépendance à la table ronde, il a décroché l’émancipation à travers la proclamation de l’indépendance du « Congo belge » par la Belgique. Mais parce qu’il n’avait pas commencé par organiser comment serait gérée l’émancipation (Indépendance), le pays est si tôt tombé dans un cycle de violence, de crise politique, de sécession dont les conséquences continuent à peser sur les Congolais aujourd’hui. 

C’est ce manque de prévision organisationnelle qui fait que jusqu’à ce jour la RD Congo vit une rupture continuité entre colonisation et indépendance, souveraineté nationale et mise sous tutelle, libération et exploitation, richesse et pauvreté. 

50 ans de l’indépendance, mais quelle « indépendance » ?

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