30 juin, 2018
Le vent, le feu et les langues: une lecture éthique de la Pentecôte chrétienne
Cette réflexion fait une analyse sociopolitique de la fête chrétienne de Pentecôte. Article sur le Vent
Cette réflexion fait une analyse sociopolitique de la fête chrétienne de Pentecôte. Article sur le Vent
Est-il possible de combattre la corruption dans et à travers l’église en Afrique? Quel rôle jouerait l’éthique dans ce combat?
Telles sont les questions auxquelles essaie de répondre cette réflexion. article Moke corruption
En suivant la Rtnc et digital congo (deux chaines de télévision congolaises), l’on peut croire à ce que les kabilistes appellent la révolution de la modernité. Les chantiers routiers et de construiction comme la célébration de la croissance économique ne concernent pas tous les Congolais. Seule une pogné de personnes les vivent.
Les Congolais des provinces peuvent se contenter du fait qu’ils partagent l’injustice distributive avec les Kinois.
A Kinshasa, il existent les Citoyens misérables, les exclus du jeu, ceux qui passent des journées dans l’incertitude de survie. La misère que vivent les citoyens justifie la prolifération des mouvements charismatico spirituels et spiritualisant.
A l’Est du pays l’enrôlement des jeunes dans les milices est l’expression de la révolte comme expression de l’anthropologie de la colère.
un développent du pays ne se mesure pas par les infrastructures mais à travers le niveau de vie d ses populations.
Dans le cadre d’une mission de service à Kigali, je viens de constatster ce que les personnes non averties appeleraient « développement »: De belles routes modernisées, propres et éclairées; des grattes ciel; un calme et une « discipline populaire » que je n’avais pas vus il y a trois ans. Et pourtant, seule une petite poignée de la population consomme ce « développement ».
Dans mes promenades à Kigali-même; dans un quartier nommée « Kichukiro », au centre même de Kichukiro, existent encore des maisons en pailles, en boue; des femmes avec enfant au dos, sans soulier, des enfants aux culottes trouées et non lessivées avec un air de ceux qui n’ont pas mangé il y a une semaine; des hommes fatigués et inspirant le dégoût de vivre.
Que privilège-t-on donc à Kigali entre « l’humanité » et « l’apparence environnementale » ou entre l’homme et la ville.
Faut-il vraiement parler développement du Rwanda (ou de Kigali) quand l’homme inspire encore la misère, la peur et la déshumanisation?
A chacun de se prononcer, si non, c’est un développement qui n’est pas consommé par les « Rwandais naturels » qui constituent une majorité discriminée et victime de l’injustice distributive..
Kitoka Moke
Professeur d’éthique et de théologie
Alors que la communauté internationale félicitait la RD Congo en général et les animateurs politiques du pays pour les exploits réalisés pour la démocratisation du pays, les élections présidentielles et législatives de décembre 2011 ont prouvé le contraire : la RD Congo est institutionnellement démocratique mais les citoyens (gouvernants et gouvernés) n’ont pas encore acquis la culture démocratique.
Il faut reconnaitre que le passage époustouflant du pays de la dictature à la démocratie libérale du type « one man, one vote » en passant par une démocratie du type « partage de pouvoir » entre les partis conflictuels (RCD, MLC, etc.) et le parti stratégique au pouvoir (AFDL, puis PPRD), laissait croire que les congolais sont aussi devenus « démocrates » comme leur pays est dit « démocratique ».
Les fraudes électorales, la tricherie, la mise en cause des résultats des élections par les partis politiques de l’opposition, l’église catholique romaine de la RD Congo.
Nulle part au monde, un président de la République (bien qu’auto proclamé) n’avait prêté serment dans le salon de sa maison comme l’a fait Etienne Tshisekedi en RD Congo !
Même dans les sociétés traditionnelles africaines, aucun chef coutumier ne prêtait serment dans sa maison.
Qui de Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi est président de la RD Congo aujourd’hui ?
Si Kabila a la légalité du pouvoir, Tshisekedi en a la légitimité.
Il y a donc lieu de s’inquiéter sur l’avenir de la démocratie dans le pays de Lumumba.
L’oppinion mondiale est aujourd’hui partagée sur le sort du « tout puissant » Bagbo.
Que l’on parle de la « haine de Sarkozy », de « l’ingérence de la France dans les affaires internes de la Côte d’Ivoire » ou encore » de l’humiliation de Bagbo », Bagbo paie le prix de sa délinquence politique.
Le caractère oublieux des dirigeants africains, oublie du fait qu’ils ne sont pas nés présidents de République et que par conséquent, ils ne sont pas obligés de mourir présidents, nécessite ce qui se passe en Côte d’Ivoire : Forcer le départ, même par les armes, ceux qui veulent confusquer la volonté du peuple de se débarasser d’eux.
L’on se souviendra que Bagbo n’a pas seulement piétiné la volonté des Ivoiriens d’être dirigés par Ouattara, mais aussi, il a boycotté toutes les interventions de la CEDAO pour résoudre pacifiquement le conflit Ivoirien.
Tant que les Gouvernants Africains ne comprendront pas le principe démocratique de la rotation au pouvoir, ils finiront par les humiliations comme Bagbo.
Joseph Kabila de la RD Congo, échapera-t-il à cette expérience avec les arrestations arbitraires qui caractérisent son régime pour se maintenir au Pouvoir ?
Attendons voir…, après les élections présidentielles de 2011.
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Le mythe de la parité genrée en RD Congo
Le 20 janvier 2011, le Centre Interdisciplinaire de Recherches de l’Université Evangélique en Afrique a organisé une conférence publique animée par le Directeur du CIRE, le Dr. Kitoka Moke Mutondo.
L’objectif de cette conférence était d’alerter le public universitaire sur le gaspillage financier consécutif au mauvais emploi du temps. Pour le conférencier, chaque munite qui passe inutilement, implique de l’argent gaspillé par l’université.
Avec des exemples à l’appui, le conférencier a relevé certains cas de gaspillages orchestrés par les services académiques, administratifs, le service de transport et les étudiants à travers la mauvaise utilisation du temps.
Après l’exposé du conférencier, il s’en est suivi un débat autour des mécanismes de minimisation de gaspillage causé par la mauvaise utilisation du temps.